Brest. Pas de téléphérique avant le 23 août • Le téléphérique effectuera desessais à blanc jusqu'au 22 août inclus. | Yves-Marie Quemener Ouest-FranceKéolis, l'entreprise exploitant le téléphérique urbain de Brest vientd'annoncer que le service ne reprendrait pas avant une période d'essais àblanc. Elle durera jusqu'au 22 août inclus. Il y a a dix jours, alors que letéléphérique n’était pas en service, la défaillance d’un pont roulant a faittomber l’une des cabines de quelques mètres, en ne faisant aucun blessé. Lacabine, qui avait préalablement été décrochée des câbles porteurs par leconstructeur lors de l’opération de maintenance, a été endommagée. Keolis,opérateur du réseau de transport public Bibus de Brest métropole. Keolis Brest,en liaison avec le STRMTG (Service Technique des Remontées Mécaniques et desTransports Guidés) a mené ces derniers jours plusieurs tests techniques afin deconfirmer la bonne marche du téléphérique avec une seule cabine, ce que lesystème permet. Mais l'entreprise a décidé de mettre en place une « marcheà blanc » du 19 au 22 août. Le service ne reprendra donc pas, au mieux,avant le 23 août. Une cabine du téléphérique de Brest se décroche Une cabine afait une chute de plusieurs mètres lors d'une opération de maintenance, sansfaire de blessés. Ce jeudi, le téléphérique était fermé au public.
Le Point.fr
Le téléphérique de Brest a été mis en service le 19 novembre dernier enprésence de la ministre de l'Environnement Ségolène Royal. © AFP/ FRED TANNEAUPlus de peur que de mal. Lors d'une opération de manutention, une cabine dutéléphérique de Brest s'est décrochée pour s'écraser au sol plusieurs mètresplus bas, sans toutefois faire de blessés, a annoncé jeudi Kéolis Brest,l'exploitant du réseau de transports en commun de l'agglomération. « Cettenuit, lors des travaux de maintenance annuelle réalisés par le constructeurBMF, une cabine du téléphérique de Brest a été détériorée lors d'une opérationde manutention », a euphémisé Kéolis Brest dans un bref communiqué. Cetteopération avait été confiée par l'exploitant au groupe Bartholet MaschinenbauFlums (BMF), spécialisé dans les remontées mécaniques et les parcsd'attractions. Ce dernier n'était pas joignable dans l'immédiat. « Letéléphérique ne sera pas ouvert au public ce jeudi 10 août pour analyser lesconséquences de cet incident », a ajouté l'exploitant. Série d'incidentsContacté, l'un des responsables de Kéolis Brest, Cyril Mascé, a expliqué àl'Agence France-Presse que la cabine était « hors d'usage » aprèsavoir « heurté le sol violemment », au niveau de la station des Capucins,alors qu'elle devait être descendue de son support pour une opération demaintenance. M. Mascé a précisé que la chute de l'habitacle, de plusieursmètres de haut, n'avait pas fait de blessés. « Vu ce qui s'est passé cettenuit, nous avons suspendu l'exploitation le temps que le constructeur fasse lesanalyses nécessaires et qu'il nous dise ce qui s'est passé », a ajouté M.Mascé. Le téléphérique de Brest subissait depuis le 7 août sa premièremaintenance annuelle. L'opération devait durer jusqu'au 18 août. Pendant cettepériode, le téléphérique devait être arrêté totalement ou bien voir une seulede ses cabines fonctionner. Mis en service le 19 novembre dernier en présencede la ministre de l'Environnement Ségolène Royal, le téléphérique de Brest estle premier en zone urbaine de l'Hexagone. Dès son lancement, l'appareil a connudes déboires, en raison d'une coupure d'électricité. Le dispositif a ensuitesubi une série d'incidents comme l'ouverture intempestive des portes de l'unedes cabines alors qu'elle se trouvait à une cinquantaine de mètres au-dessus dusol avec un technicien à bord. Entièrement automatisé, le dispositif, d'un coûtde 19 millions d'euros, est doté de deux nacelles pouvant embarquer chacunejusqu'à 60 passagers pour un trajet de 420 mètres réalisé en moins de troisminutes au-dessus de la Penfeld, la rivière qui sépare la ville en deux